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Melanie De Biasio||BE
Showtime: 21h00
New Album Lilies out on October 6th
For Fans of: Bugge Wesseltoft, Chassol, Cinematic Orchestra, Portishead, Gilles Peterson, Jeff Buckley, Nils Peter Molvaer, GoGo Penguin
" Une voix feutrée, intime, qui diffuse une mélancolie pourtant universelle. Le blues puissant et gracieux de la chanteuse belge caresse autant qu’il émeut.
Le seul défaut de Lilies, bouquet de lis plus noirs que virginaux, est de partir de très haut avec Your freedom is the end of me. Caresse sonore et mots qui poignent l’estomac. Rupture sèche gantée de velours. Ainsi va la voix de Mélanie De Biasio, qui peut dans la même minute masser le tympan et percer le cœur. Une apesanteur magnétique faisait de No deal (2013) un produit délicieusement toxique. L’alchimiste belge a pris son temps pour en imaginer la suite. Même ligne ou contrepied ? Ni l’une ni l’autre. Le haletant Gold Junkies est le rappel épuré d’une très longue pièce, Blackened Cities, parue seule l’an passé. Le format des chansons a rétréci mais le climat y domine toujours la structure. Ambiances bleutées, blues minimal et désolé. Comme sur scène, il se trame entre la chanteuse et ses trois musiciens un jeu d’ombre et de lumière. Un piano tombe en gouttes, un battement sourd, des doigts claquent. Les sons des instruments sont des ressorts ou des rumeurs, la voix louvoie entre eux comme se confiant à un journal intime qu’elle sait pourtant exposé. Mélanie De Biasio fait partie de ces artistes rares qui savent trouver la note juste entre le personnel et l’universel. Parfois c’est au risque assumé de la dilution, comme sur les deux morceaux mis au bout de cet album court sans vraiment le fermer : les six minutes d’And my heart goes on sont à la fois dévorées et sublimées par le silence qui suit." - Telerama
Le seul défaut de Lilies, bouquet de lis plus noirs que virginaux, est de partir de très haut avec Your freedom is the end of me. Caresse sonore et mots qui poignent l’estomac. Rupture sèche gantée de velours. Ainsi va la voix de Mélanie De Biasio, qui peut dans la même minute masser le tympan et percer le cœur. Une apesanteur magnétique faisait de No deal (2013) un produit délicieusement toxique. L’alchimiste belge a pris son temps pour en imaginer la suite. Même ligne ou contrepied ? Ni l’une ni l’autre. Le haletant Gold Junkies est le rappel épuré d’une très longue pièce, Blackened Cities, parue seule l’an passé. Le format des chansons a rétréci mais le climat y domine toujours la structure. Ambiances bleutées, blues minimal et désolé. Comme sur scène, il se trame entre la chanteuse et ses trois musiciens un jeu d’ombre et de lumière. Un piano tombe en gouttes, un battement sourd, des doigts claquent. Les sons des instruments sont des ressorts ou des rumeurs, la voix louvoie entre eux comme se confiant à un journal intime qu’elle sait pourtant exposé. Mélanie De Biasio fait partie de ces artistes rares qui savent trouver la note juste entre le personnel et l’universel. Parfois c’est au risque assumé de la dilution, comme sur les deux morceaux mis au bout de cet album court sans vraiment le fermer : les six minutes d’And my heart goes on sont à la fois dévorées et sublimées par le silence qui suit." - Telerama
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Prélocations
Caisse du soir
Prix standard
32.-
Caisse du soir
Prix standard
35.-
Melanie De Biasio||BE